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L’isolation thermique d’un bâtiment, loin d’être un luxe, est désormais une nécessité pour quiconque souhaite bénéficier d’un minimum de confort à domicile. Elle prend en compte différentes parties de votre maison et permet de réduire les déperditions d’énergie. De quoi vous permettre de réaliser des économies d’énergie.

image isolation thermique

À la découverte de l’isolation thermique

L’isolation thermique recouvre un ensemble de méthodes qui permettent de conserver la chaleur à l’intérieur de la maison en hiver et la fraîcheur en été. Pour ce faire, elle entend créer une enveloppe autour de la construction qui fera office de barrière contre les transferts d’énergie. L’isolation thermique cible principalement la toiture, les murs, les combles, les planchers…

Au niveau de ces zones du bâtiment, on retrouve ce qu’on appelle des ponts thermiques. Ceux-ci désignent des points très sensibles aux transferts de chaleur. Plus précisément, ils représentent des zones de rupture de la barrière isolante au niveau de la construction. On les retrouve principalement au niveau des points de raccordement des différentes parties d’un bâtiment. La conséquence directe de ces ponts thermiques est la création de zones froides localisées et une chute de la température. Autant d’éléments qui peuvent être des sources d’inconfort pour les résidents.

Pour assurer le confort thermique des habitants, il est important de limiter, voire de supprimer les fuites d’énergie couramment rencontrées dans une maison non isolée ou mal isolée. À titre d’illustration, l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) estime par exemple que :

  • 30 % des déperditions thermiques se font par la toiture
  • 20 % de l’énergie produite s’échappe par les murs du logement
  • 15 % des pertes de chaleur se font au travers des fenêtres
  • 10 % de la chaleur produite se dissipe par le plancher bas

Isolation thermique, comment bien la mettre en place ?

L’isolation thermique d’une maison ne se fait pas sur un coup de tête. Pour qu’elle soit efficace, il est nécessaire que certaines actions soient menées au préalable afin de définir les besoins effectifs de la maison et le type d’isolation le plus approprié. Pour cela, un bilan thermique est toujours préconisé en amont de tous travaux d’isolation. Cela permet d’identifier avec précision les zones de faiblesse de votre résidence sur le plan énergétique.

Dans la pratique, lors d’un bilan thermique, un professionnel se charge de prendre des relevés de mesures effectuées sur l’intégralité de la construction. Les paramètres analysés concernent entre autres les déperditions d’énergie à travers des ponts thermiques, la nature de la toiture, le type de sol, l’orientation du logement…

À la suite du bilan thermique, vous recevez un rapport clair et détaillé qui vous renseigne sur les principaux axes d’amélioration de votre bâtiment sur le plan énergétique. Ne confondez toutefois pas le bilan thermique et le diagnostic de performance énergétique ou DPE. Ce dernier est le plus souvent réalisé lors d’une vente immobilière ou lors de la location de votre bien. Il apporte des renseignements sur les performances énergétiques d’un bâtiment. À cet effet, il se base sur une analyse de sa consommation énergétique et son impact écologique à travers son émission de gaz à effet de serre.

Chez lesinstallateurr.fr, nous vous proposons d’effectuer gratuitement votre bilan thermique. Après quoi nous nous mettons également à votre disposition pour vous guider vers les choix les plus judicieux en matière d’isolation. Nous collaborons uniquement avec des marques renommées et de préférence françaises. Nous mettons également un point d’honneur à vous proposer le meilleur choix de matériaux isolants à utiliser dans le cadre de votre projet d’isolation thermique.

image isolation laine de roche

Quels isolants utiliser pour l’isolation thermique ?

La réussite de l’isolation thermique de votre logement dépend en grande partie de la nature des matériaux isolants utilisés. Leur choix ne doit donc pas être pris à la légère. Seuls ceux capables d’offrir à votre maison une excellente performance thermique doivent être considérés. De plus, certains matériaux offrent un atout supplémentaire : l’isolation phonique. Cette caractéristique est particulièrement utile si vous vivez dans un environnement où les nuisances sonores sont importantes.

Les paramètres à prendre en compte pour le choix des isolants

Certains critères sont très importants lors du choix des isolants à utiliser. Il s’agit entre autres de la conductivité thermique lambda, de l’épaisseur de l’isolant et de la résistance thermique.

La conductivité thermique

La conductivité thermique lambda exprimée en W/m. K indique la capacité du matériau isolant à transférer la chaleur. Si un matériau affiche une conductivité thermique élevée, il conduit plus facilement la chaleur et sera un mauvais isolant thermique. Les performances d’un isolant sont donc inversement proportionnelles à la valeur de sa conductivité thermique. Pour optimiser les performances thermiques de votre logement, il vaut mieux privilégier les matériaux qui présentent de faibles valeurs pour ce paramètre. Il est recommandé d’opter pour les isolants qui affichent une conductivité thermique comprise entre 0,025 et 0,05 W/m. K.

L’épaisseur de l’isolant

Un autre critère à prendre en compte est l’épaisseur du matériau. Il est possible de jouer sur ce facteur pour améliorer les performances thermiques de l’isolant choisi. En effet, plus le matériau choisi est épais, plus il est isolant. De plus, combinée à la conductivité thermique, elle permet de déterminer un autre paramètre important : la résistance thermique.

La résistance thermique

La résistance thermique exprimée en m² K/W correspond à la capacité de l’isolant à résister aux transferts de chaleur. Des valeurs élevées de cet indice indiquent de bonnes performances thermiques. On considère généralement qu’un isolant est bon lorsqu’il affiche une résistance thermique supérieure à 4. Ce paramètre est particulièrement important si vous souhaitez bénéficier de certaines aides et subventions de l’État. Conscient de cela, nous utilisons exclusivement des matériaux dont la résistance thermique est supérieure à 5.

L’inertie thermique

L’inertie thermique, aussi appelée temps de déphasage, est un paramètre qu’il peut être intéressant de considérer. Il désigne le temps que met un isolant à transmettre la chaleur qu’il a accumulée. Il est préférable de choisir les matériaux qui ne diffusent pas de façon instantanée à l’intérieur du logement la chaleur qu’ils contiennent. Cela génère le plus souvent un certain inconfort dans la journée. Avec un isolant à temps de déphasage long par exemple, le transfert se fera sur une plus longue période, ce qui crée un décalage entre les températures extérieures et intérieures.

Autres éléments importants

D’autres indices renseignent également sur les performances des isolants. C’est par exemple le cas de l’indice d’affaiblissement acoustique Rw exprimé en décibel. Il est certes vrai qu’il ne mesure pas les performances d’isolation thermique, mais il participe au confort acoustique du logement. Il en est de même pour la correction acoustique qui permet de mesurer le pouvoir absorbant du matériau.

Schema isolation thermique

 

Nos différents types d’isolants thermiques

Pour garantir des performances thermiques optimales à votre logement, nous avons effectué un véritable tri sur le volet pour mettre à votre disposition des isolants reconnus pour leurs grandes performances. C’est notamment le cas de la laine de roche, de la laine de bois et de la ouate de cellulose.

La laine de roche

La laine de roche est un matériau isolant fabriqué à partir de basalte, une roche d’origine volcanique. Elle fait partie de la famille des laines minérales à l’instar de la laine de verre. Ce matériau est certifié pour une utilisation comme isolant thermique et acoustique dans les bâtiments et même pour la protection contre les incendies.

Pour obtenir de la laine de roche, on procède à une fusion du basalte à haute température. Cette roche volcanique est ensuite étirée en fibres grâce à des roues qui tournent à grande vitesse. Après quoi ces fibres sont liées entre elles à l’aide d’une résine, ce qui permet de les stabiliser et de les rendre hydrofuges.

La laine de roche ainsi formée est conditionnée sous diverses formes pour ses utilisations ultérieures. Elle se présente le plus souvent sous la forme de panneaux rigides, de rouleaux, de flocons ou de coquille.

Les avantages

La laine de roche fait partie des matériaux les plus utilisés pour les travaux d’isolation. Cela s’explique par ses multiples avantages. En voici les plus importants.

Des performances thermiques appréciables

Le pouvoir isolant de la laine de roche est tout à fait remarquable. Cela est en partie dû à sa structure qui comporte de nombreuses cellules d’air. La conductivité thermique des laines de roche est comprise entre 0,042 et 0,033 W/(m. k.). En monocouche avec une épaisseur de 260 mm, sa résistance thermique maximale est de 7,2 m2 K/W.

La laine de roche est donc un isolant très avantageux pour les travaux qui optimisent l’efficacité énergétique des logements et la réduction des déperditions énergétiques dues au chauffage. Qui plus est, elle conserve ses propriétés dans toutes les conditions de température.

La résistance au feu

La résistance au feu est un critère très appréciable pour un matériau isolant. Les incendies n’arrivent en effet pas qu’aux autres. Il convient donc de mettre toutes les chances de votre côté en optant pour un isolant doté d’une grande résilience au feu. C’est le cas avec la laine de roche. Ce matériau ne s’enflamme pas, ce qui peut faire la différence lors d’un incendie. Sa réaction au feu est classée A1 par le classement européen des produits combustibles.

Autres avantages

La laine de roche présente également de nombreux autres atouts. Ses performances acoustiques sont très bonnes. De plus, elle ne laisse pas passer l’eau. Ce matériau est également capable de maintenir son pouvoir isolant pendant 75 ans. Ses tarifs sont bien plus abordables que ceux des isolants synthétiques. Comptez en moyenne 7 euros/m².

Les inconvénients

En dépit de ces multiples atouts, la laine de roche présente également quelques inconvénients. Pour une isolation optimale avec la laine de roche, il faut le plus souvent poser une couche relativement plus épaisse que dans le cas des isolants synthétiques. De plus, la manipulation de la laine de roche provoque habituellement des irritations au niveau des yeux, de la peau et des voies respiratoires.

La laine de bois

Isolation laine de bois

La laine de bois, également appelée fibre de bois, est un matériau écologique fabriqué à partir du bois. On l’obtient par défibrage de copeaux. En usine, ces fibres ligneuses sont mélangées avec des agents de liaison naturels et d’autres additifs. Le papier de bois obtenu est ensuite comprimé pour obtenir une plaque de laine qui est ensuite séchée au four.

La laine de bois peut se présente habituellement sous forme de panneau rigide ou semi-rigide. On peut la retrouver en flocon ou en feutre. Cette forme très récente possède la plus faible densité et se prête très bien à l’isolation des combles perdus difficiles d’accès.

Les avantages

À l’instar de la laine de roche, la laine de bois possède de nombreux atouts. Tout d’abord, elle est un bon isolant comme en témoigne sa faible conductivité thermique comprise entre 0,037 et 0,050 W/m. K. De plus, en raison de sa forte densité, elle offre d’excellentes performances phoniques.

La laine de bois est également un matériau respectueux de l’environnement et entièrement recyclable. Elle bénéficie en outre d’un traitement qui lui assure une bonne protection contre les insectes, les moisissures ou les champignons.

Les inconvénients

Le principal inconvénient de la laine de bois est sans doute qu’il s’agit d’une matière hygroscopique. Elle perd en effet de son efficacité thermique au contact de l’humidité sous toutes ses formes (eau liquide, vapeur…).

De plus, étant constituée de fibres végétales, la laine de bois est très inflammable, ce qui augmente les risques d’incendie. Il est certes vrai qu’on peut lui appliquer un traitement ignifuge, mais cela implique l’utilisation de substances potentiellement toxiques. Autre inconvénient majeur, ce matériau est plus onéreux que les isolants en matière synthétique et minérale. Son prix au mètre carré est compris entre 20 et 50 euros.

 

La ouate de cellulose

Isolation ouate de cellulose

La ouate de cellulose est un isolant principalement issu du recyclage du papier comme les journaux invendus et les résidus de scierie. Ceux-ci ont reçu un traitement spécifique qui leur permet d’être résistants au feu, à la prolifération des moisissures et aux rongeurs.

La ouate de cellulose est principalement utilisée pour l’isolation des combles perdus grâce à son inertie thermique. On peut l’appliquer en insufflation ou en projection humide. Ce matériau se retrouve le plus souvent sous deux formes : en vrac ou en panneau. Pour obtenir cette dernière forme, elle est mélangée à d’autres matières qui permettent de la lier et garantissent sa souplesse.

Les avantages

La ouate de cellulose est un isolant biosourcé qui affiche de très bonnes performances en toute saison. Sa conductivité thermique lambda varie de 0,035 à 0,041 W/mK. Elle participe activement au confort en été en fonction de l’épaisseur adoptée. De plus, en raison de sa structure floconneuse et de sa forte densité, ce matériau offre des performances acoustiques appréciables.

La ouate de cellulose est également peu sensible au feu. Les meilleures sont classées M1 en France. Cela s’explique par leur densité qui permet de limiter l’apport en dioxygène. De quoi vous faire gagner de précieuses minutes en cas d’incendie. Enfin, les tarifs de ce matériau sont très attractifs en comparaison avec ceux de la laine de bois et des isolants minéraux (entre 10 et 20 euros le mètre carré).

Inconvénients

Malgré ce tableau assez élogieux, la ouate de cellulose présente également quelques inconvénients. Ses performances sont affectées par l’humidité. De plus, elle est sensible au tassement (minimum 20 %), ce qui peut compromettre son efficacité au bout de quelques années. La ouate de cellulose n’est également pas très populaire. De ce fait, peu de professionnels la proposent actuellement en guise de matériau d’isolation.

Isolation thermique maison

 

Isolation thermique : quels sont les différents types ?

L’isolation thermique regroupe un ensemble de méthodes qui visent toutes le même objectif : optimiser les performances thermiques de votre logement. D’une façon générale, on distingue entre autres l’isolation thermique par l’extérieur, l’isolation des combles, l’isolation du plancher bas

L’isolation thermique par l’extérieur

L’isolation thermique par l’extérieur ou ITE consiste à poser une couche d’isolant sur la face externe des murs d’un bâtiment ainsi que des couches de matériaux de parement à l’instar des enduits et des revêtements de finition.

L’isolation thermique par l’extérieur, les types de pose

Dans le cadre d’une ITE, la pose de l’isolant s’effectue principalement selon trois modalités : la pose collée, la pose calée chevillée et la fixation mécanique par profilés.

Pour une pose collée, des panneaux isolants rigides sont directement collés sur les façades. S’il s’agit d’une rénovation, il est nécessaire que le support soit décapé afin de favoriser l’adhérence de la plaque.

En ce qui concerne la pose chevillée, le panneau isolant est collé à la paroi à l’aide d’un mortier. Sa fixation est assurée par des chevilles traversantes. Ce type de pose à l’avantage d’être compatible avec tous les types de façades et tous les types d’isolants.

Quant à la fixation mécanique par profilés, elle n’est pas très polyvalente. On ne peut l’utiliser qu’avec des plaques de polystyrène expansé blanc. De plus, le support doit être complètement plat. Dans la pratique, elle consiste à encadrer chacun de panneaux de rails de maintien en PVC.

L’isolation thermique par l’extérieur, les types de finition

Une fois que l’opération de pose est achevée, la plupart des ponts thermiques sont éliminés. Toutefois, le processus n’est pas terminé. Il s’ensuit les travaux de finition qui permettent de façonner l’apparence extérieure du bâtiment. Pour ce faire de nombreuses méthodes sont disponibles.

L’enduit de finition

Posé à même l’isolant, le rôle de l’enduit de finition est de protéger ce dernier. Il peut être mince ou hydraulique. L’enduit mince est sans doute la solution la plus populaire en isolation thermique par l’extérieur. Et pour cause, elle est très facile à mettre en œuvre et offre de plus un large choix de finitions.

Quant à l’enduit hydraulique, il est bien plus épais que la variante mince et offre de ce fait une meilleure résistance face aux chocs. Avec ce type d’enduit, on a également accès à un large panel de finitions selon l’épaisseur.

La filière sèche

On parle de filière sèche lorsque les travaux de finition de l’ITE ne font pas intervenir d’enduit. Dans ce cas, la protection de l’isolant est assurée par un parement extérieur aux propriétés semblables à celles d’un enduit. Cela peut se faire par exemple par vêtage ou par bardage. Dans le premier cas, on colle directement sur l’isolant un revêtement en bois, en ardoise, ciment ou PVC. Quant au bardage, on le fixe sur une ossature en métal ou en bois qui est ensuite montée sur l’isolant. Il est le plus souvent fabriqué en bois ou en composite.

Les avantages et inconvénients de l’ITE

L’isolation thermique par l’extérieur comporte de nombreux avantages et inconvénients, que ce soit au niveau du prix ou des performances.

Les avantages

Côté avantage, on peut mentionner en premier lieu les performances thermiques et acoustiques de bonne facture avec cette méthode d’isolation. L’ITE en fonction de la technique choisie permet d’atteindre les exigences thermiques de la norme RT2012 et de celles des Bâtiments Basse Consommation ou BBC. Mieux encore, elle permet d’anticiper sur les évolutions de la réglementation thermique. De même, l’ITE procure un confort en toute saison.

Autre avantage de ce type d’isolation, il est très pratique lors de travaux de rénovation. Les occupants ne sont pas dérangés puisqu’ils n’ont pas besoin de déménager contrairement à une isolation par l’intérieur. L’ITE permet également d’apporter une touche esthétique appréciable au bâtiment et renforce sa pérennité.

Les inconvénients

L’ITE n’est toutefois pas sans défaut. Ceux-ci sont plutôt mineurs. Il s’agit entre autres de :

  • L’augmentation de l’emprise au sol du bâtiment
  • La diminution de l’éclairage en raison de l’épaississement des murs
  • La modification de l’aspect extérieur de la maison

L’isolation des combles

Isolation combles


Les combles sont des postes de déperdition énergétique très importante dans un bâtiment (jusqu’à 30 %). De ce fait, leur isolation doit être une absolue priorité, en particulier si aucun travail de rénovation n’a été fait dans votre logement ces dernières années. Pour l’isolation des combles, deux options s’offrent à vous : l’isolation des combles perdus et celle des combles aménagés.

Isolation des combles perdus

Les combles perdus ne peuvent être habités en l’état en raison d’une faible hauteur sous plafond ou d’un enchevêtrement de la charpente. Pour ce type de comble, la méthode d’isolation la plus répandue est le soufflage de flocons d’isolants ou la pose par épandage. Dans le cas du soufflage, l’isolant qui est souvent une laine minérale ou une ouate de cellulose est répandu sur le sol à l’aide d’une souffleuse. Son épaisseur est environ de 30 cm, ce qui est suffisant pour éliminer les ponts thermiques.

La technique de l’épandage quant à elle consiste à étaler l’isolant avec un râteau sur toute la surface des combles. Il s’ensuit la mise en place d’un pare-vapeur indépendant. Si cette technique a l’avantage de ne pas être complexe, elle est cependant moins facile à mettre en œuvre que le soufflage pour ce type d’isolation. Les combles perdus n’offrent en effet pas une hauteur sous-plafond convenable.

Isolation des combles aménagés

Les combles aménagés offrent un espace sous toit suffisant pour y vivre. Avec une hauteur moyenne de 1m80 sous la charpente et l’inclinaison de la pente de la toiture supérieure à 30°, l’espace disponible est parfaitement habitable. Ainsi, contrairement aux combles perdus, ce n’est pas le sol qui sera isolé, mais plutôt les rampants de la toiture.

La technique la plus répandue consiste à fixer des rouleaux d’isolant ou des panneaux semi-rigides entre les chevrons de la toiture ou alors sous les chevrons en fonction de leur épaisseur. Pour assurer une bonne ventilation, une lame d’air est souvent laissée entre l’isolant et la toiture. Un pare-vapeur peut aussi être ajouté pour protéger l’isolant contre l’humidité.

L’isolation des rampants peut également se faire par insufflation des isolants en vrac. Ceux-ci peuvent être soufflés à l’intérieur d’une membrane ou derrière des panneaux OSB qui font alors office de membrane. Cette dernière est souvent transparente, ce qui permet de s’assurer de l’insertion correcte de l’isolant dans les rampants.

Avantages et inconvénients de l’isolation des combles

L’isolation des combles présente de nombreux avantages et quelques inconvénients.

L’avantage le plus remarquable est bien évidemment les économies d’énergies réalisables. De plus, cette procédure est très simple à réaliser puisqu’elle peut s’adapter à toutes les configurations de toit.

De même, on pourrait croire qu’en raison de sa grande efficacité thermique l’isolation des combles serait onéreuse, mais il n’en est rien. Le coût des travaux est plutôt abordable. Il est généralement estimé entre 18 et 53 euros/m² pour les combles perdus. De quoi rentabiliser votre investissement entre 5 et 6 ans. À cela s’ajoute le fait qu’avec l’isolation des combles, vous bénéficiez d’un confort acoustique appréciable.

L’isolation des combles a très peu d’inconvénients. Le principal réside dans la difficulté de mise en œuvre de la technique, en particulier pour les combles perdus difficiles d’accès. De plus, dans ce cas, la technique même nécessite un matériel spécifique : la souffleuse.

L’isolation du plancher bas

Isolation planchers bas


Un plancher bas peu ou pas isolé occasionne 7 à 10 % de pertes thermiques. C’est certes un poste de déperdition moins important que les murs et la toiture, mais il n’y a pas de petites économies d’énergie. Vous avez donc tout intérêt à isoler cette partie de votre résidence pour éliminer le froid qui provient du sol. Selon qu’il s’agisse d’une nouvelle habitation ou d’une rénovation, les techniques employées dans le cadre de l’isolation du plancher peuvent varier.

Les techniques appliquées pour une nouvelle habitation

Dans une nouvelle construction, plusieurs techniques peuvent être utilisées pour l’isolation du plancher bas. Elles peuvent être asses complexes. Il est alors préférable d’y penser au moment de la construction.

Isolation d’un plancher bas sur un vide sanitaire

Lorsque le plancher bas se retrouve au-dessus d’un vide sanitaire (espace étroit laissé qui empêche tout contact direct entre le plancher et le sol), l’air froid a tendance à s’y infiltrer pour entrer dans votre maison. Dans ce cas, les travaux consistent principalement à poser l’isolant au plafond du sous-sol c’est-à-dire entre le plancher bas et le vide sanitaire compris. On parle alors d’isolation par le bas.

Isolation d’un plancher bas sur terre-plein

Au cas où le plancher bas se retrouve sur un terre-plein, seule une isolation du plancher par le haut est envisageable. L’astuce utilisée est alors de poser directement sur le plancher l’isolant thermique à utiliser. Que celui-ci soit en plaque ou en bande, il se retrouve ainsi coincé entre le sol du logement et son revêtement (moquette, parquet, carrelage…). On peut également envisager la création d’un plancher en béton à hourdis.

Isolation d’un plancher sur sous-sol non chauffé

Enfin, si le plancher bas se retrouve au-dessus d’un sous-sol non chauffé comme le garage ou la cave, la méthode la plus courante consiste à poser des panneaux isolants au niveau du plafond du sous-sol. Selon le support, ces panneaux peuvent être souples ou rigides. La réussite de l’opération dépend donc essentiellement des caractéristiques de votre logement.

Les avantages et les inconvénients de l’isolation du plancher bas

À l’instar de toutes les techniques d’isolation, l’isolation du plancher bas présente des avantages et des inconvénients. Du côté des avantages, on note évidemment l’élimination des ponts thermiques du sol. Ce qui se traduit par un meilleur confort thermique et une baisse de la facture énergétique.

En ce qui concerne les inconvénients de cette méthode d’isolation, le principal est son coût qui peut être rédhibitoire. En moyenne, il faut compter entre 20 et 30 euros le mètre carré. Pour l’isolation du plancher bas sur terre-plein par exemple, les coûts peuvent avoisiner 5000 euros.

Isolation thermique, quelles sont les aides disponibles ?

Se lancer dans des travaux d’isolation thermique pour son logement est un investissement qui peut être conséquent. Fort heureusement, vous n’êtes pas seuls dans cette entreprise. Sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier des nombreuses aides mises en place par le gouvernement. L’une d’elles est commune à la plupart des subventions et concerne l’artisan qui se chargera d’effectuer vos travaux. Il doit être certifié RGE, c’est-à-dire Reconnu Garant de l’Environnement.

L’éco PTZ

L’éco PTZ est un prêt à taux zéro accordé dans le cadre d’un bouquet de travaux. Il s’adresse aux propriétaires bailleurs ou occupants et n’est soumis à aucune condition de ressources. Les logements éligibles doivent être des maisons ou des appartements qui font office de résidence principale et dont les travaux sont achevés depuis deux années au moins. Quant au montant, il dépend du nombre de travaux. Il est par exemple de 20 000 euros pour deux travaux et de 30 000 pour trois.

Les aides de l’Anah

L’Anah à travers son programme « Habiter mieux sérénité » aide certains ménages à financer leurs travaux de rénovation énergétique. Le montant total des aides est plafonné à 18 000 euros et est accordé uniquement aux ménages aux revenus modestes, voire très modestes. Sont également éligibles, les propriétaires qui habitent un logement individuel et les syndics de copropriétaires. De même, seules les résidences occupées à titre de résidence principale et dont la construction est achevée depuis 15 ans au minimum sont concernées.

Ma Prime Rénov’

Entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2020, Ma Prime Rénov’ est une subvention accordée par l’État à tous les ménages, aux copropriétés et aux bailleurs. Elle vient remplacer le crédit d’impôt transition énergétique ou CITE ainsi que l’aide de l’Anah (Agence nationale de l’Habitat) « Habiter mieux agilité ». Son montant dépend des revenus des ménages et du gain énergétique des travaux réalisés. Ne peuvent en bénéficier que les propriétaires ou locataires habitant au titre de résidence principale une maison achevée depuis plus de deux ans.

Autres aides

D’autres aides sont également disponibles comme les certificats d’économie d’énergie ou CEE et la TVA à 5,5 %. Pour obtenir les CEE par exemple, les fournisseurs d’énergie proposent des aides aux foyers qui réalisent des travaux d’économie d’énergie comme l’isolation thermique.

Quant à la TVA à taux réduit, il s’agit d’un dispositif qui permet aux ménages de bénéficier d’une réduction du taux de la TVA à 5,5 %. Cela concerne entre autres l’achat de certains matériaux ou certaines prestations qui entrent dans le cadre des travaux d’isolation.

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