Comme vous pourrez le constater en consultant notre guide complet pour tout savoir sur les pompes à chaleur (PAC), il existe de nombreux modèles de pompes à chaleur : air/air, air/eau, géothermique, réversible, etc. Il n’est donc pas rare d’être un peu perdu face à autant de solutions potentielles, ce qui souligne l’importance de se rapprocher d’un installateur en mesure de vous guider et vous prodiguer les conseils les plus avisés en fonction des caractéristiques de votre projet.

Il faut également ternir compte de plusieurs critères pour faire le bon choix, à savoir la puissance de la PAC qui doit correspondre aux besoins en chauffage de la maison, le prix de l’appareil ou le coût des travaux d’installation. Nous vous proposons donc de passer en revue les éléments déterminants pour choisir une pompe à chaleur, qui pour rappel, incarne un système de chauffage adapté aux enjeux et aux défis environnementaux des années à venir, entre économies d’énergie et utilisation de ressources renouvelables.

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Comment choisir sa PAC ?

Avant même de déterminer le type, le modèle et la marque d’une pompe à chaleur, il est indispensable de s’attarder sur des points généraux qui vous permettront d’avoir une vision plus précise de vos besoins et de l’appareil adapté à votre projet.

Selon son type, une pompe à chaleur peut chauffer un logement en hiver, assurer le chauffage de l’eau chaude sanitaire ou rafraichir la maison (PAC réversible). Le chauffage peut être délivré par ventilation, par des radiateurs traditionnels à eau ou par un parquet chauffant. Dans le cas d’une rénovation, il est important de tenir compte du système existant pour décider s’il est préférable de l’alimenter par l’installation d’une PAC ou s’il est plus judicieux de partir sur de nouvelles bases.

Pour tirer le meilleur parti d’une PAC, il faut également établir précisément vos besoins réels, qui peuvent varier en fonction de la surface du logement, du nombre de pièces et du nombre de personnes occupantes. Ce bilan énergétique, qui peut être offert par un professionnel, permet de cibler le type de PAC dont le dimensionnement vous apportera la certitude d’un confort thermique optimal, avec une PAC dotée d’une puissance ni trop faible, ni trop importante.

Choisir une pompe à chaleur, c’est aussi choisir un installateur. Sur ce point, préférez une société pratiquant des offres globales avec des prix fixes sur une large gamme de produits et de marques, pour éviter les devis complexes à analyser et toute mauvaise surprise. Adressez-vous, dans la mesure du possible, à un spécialiste certifié RGE et disposant d’une équipe interne de techniciens, sans avoir recours à de la sous-traitance.

Enfin, étant donné le coût de l’investissement que représente l’installation d’une pompe à chaleur, orientez-vous vers un installateur qui vous aura démontré sa capacité à offrir un service client réactif, dédié à un accompagnement personnalisé et unique de votre projet et des travaux inhérents.

Quelle pompe à chaleur choisir : une PAC air/air ?

Une bonne connaissance de ses besoins et des caractéristiques de sa maison permet donc de choisir le type de PAC adapté. Les pompes à chaleur peuvent puiser les calories qui seront transformées en chaleur dans l’air, le sol, ou l’eau souterraine.

Quand une pompe à chaleur prélève les calories présentes dans l’air par l’intermédiaire d’une unité installée à l’extérieur du logement, sa dénomination commence par le mot « air », à l’exemple d’une PAC air/air ou air/eau. Le second terme désigne le mode de diffusion de la chaleur.

Choisir une pompe à chaleur air/air permet de disposer d’un système de chauffage à bon prix, pouvant chauffer ou rafraichir les pièces avec des unités intérieures réparties dans la maison, mais aussi alimenter des radiateurs électriques existants. Son installation est simple, mais une PAC air/air ne peut pas produire d’eau chaude sanitaire et son fonctionnement n’est pas jugé assez écologique pour être éligible à toutes les aides et primes financières disponibles en France.

Les pompes à chaleur air/eau

Pour alimenter un circuit d’eau chaude sanitaire, des radiateurs traditionnels ou un parquet chauffant, il est donc préférable de choisir une pompe à chaleur air/eau. Le fonctionnement d’une PAC air/eau est similaire, dans le sens ou les calories sont puisées dans l’air, mais le mode de diffusion de la chaleur est connecté au circuit d’eau chaude de l’habitation.

Une PAC air/eau peut être réversible, assure un confort thermique optimal dans chaque pièce et peut donc être reliée à un système de chauffage existant, hors radiateurs électriques, sans nécessiter de travaux dans chaque pièce. Tous ces avantages permettent de réaliser de substantielles économies d’énergie et de réduire le montant de la facture énergétique du logement.

Qu’est-ce qu’une PAC géothermique

Une PAC géothermique puise les calories présentes dans le sol du terrain autour de la maison ou dans l’eau d’une nappe phréatique souterraine, à l’aide capteurs judicieusement enterrés et répartis. Ce type de fonctionnement réserve généralement l’installation d’une pompe à chaleur géothermique aux projets de construction d’une habitation neuve, qu’il s’agisse d’une PAC sol/air, sol/eau eau/eau.

Dans tous les cas, le choix d’une pompe à chaleur géothermique est intéressant, car il permet de disposer d’un appareil et d’un système de chauffage à haut rendement, capable d’assurer le chauffage de l’air ou de l’eau pour toute une famille, même lorsque la température extérieure est très basse. En effet, à la profondeur à laquelle les capteurs sont enterrés, la température du sol ou de l’eau souterraine est stable (environ 10°), quelle que soit la température extérieure.

Dans cette catégorie des pompes à chaleur géothermiques, vous aurez donc le choix entre une PAC sol/air (pas de chauffage de l’eau sanitaire), une PAC sol/eau, ou eau/eau, avec pour point commun une installation nécessitant des travaux conséquents dans le jardin.

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Puissance et coefficient de performance d’une PAC

La puissance d’une pompe à chaleur et son coefficient de performance (COP) sont des éléments importants à prendre en considération avant de faire son choix.

Le calcul de la puissance nécessaire

L’indicateur de puissance d’une PAC, exprimé en kilowatt, permet de connaitre sa capacité de production de chaleur, sachant qu’en moyenne, la puissance des pompes à chaleur est comprise entre 10 et 20 kW.

Pour déterminer correctement quelle puissance de pompe à chaleur choisir, il faut faire un calcul intégrant le volume des pièces à chauffer, la qualité énergétique de l’isolation de l’habitation, un coefficient de déperdition de l’énergie, les écarts de températures entre l’intérieur et l’extérieur. Dans le cas d’une PAC destinée à fournir l’eau chaude sanitaire, il faut également tenir compte des besoins des occupants de la maison à équiper.

Il faut également savoir que certains modèles de pompes à chaleur disposent d’une puissance variable, permettant de faire toujours plus d’économies d’énergie. Enfin, le type d’alimentation électrique du logement joue également un rôle, puisque une PAC alimentée en triphasée dégage plus de puissance qu’une PAC en monophasé.

Les conséquences d’un mauvais dimensionnement d’une pompe à chaleur peuvent se faire sentir sur une surconsommation électrique (PAC trop puissante) ou sur l’obligation de disposer d’un système de chauffage d’appoint (PAC pas assez puissante).

Le coefficient de performance (COP)

Pour sa part, le COP d’une pompe à chaleur permet de connaitre son rendement énergétique par rapport à sa consommation électrique. Plus le COP d’une pompe à chaleur est élevé, plus son rendement est performant.

Une PAC dont le COP est égal à 4 produit 4 fois plus de chaleur qu’elle ne consomme d’électricité pour fonctionner et produire cette chaleur. Une unité de consommation électrique permet de produire 4 unités de chaleur. Les 3 unités gratuites et renouvelables sont prélevées dans les calories de l’air, du sol ou de l’eau souterraine et transformées en chaleur par l’intermédiaire du fluide frigorigène et des composants d’une PAC.

En faisant le choix d’une PAC affichant un coefficient de performance supérieur à 3,5, vous aurez l’assurance de réaliser des économies d’énergie estimées entre 50 et 70 % par rapport à un autre système de chauffage.

Pompe à chaleur haute ou basse température : quelle différence ?

En parcourant les différentes offres et solutions du domaine des pompes à chaleur, vous trouverez en plus de la nomenclature habituelle air/air, air/eau ou sol/eau, une indication supplémentaire : pompe à chaleur haute ou basse température.

Cette notion s’applique aux pompes à chaleur de la catégorie air/eau, qui sont donc conçues par alimenter en chaleur un circuit d’eau sanitaire ou de chauffage pour des radiateurs.

Une PAC à haute température est en mesure de porter la température du circuit de chauffage jusqu’à 65 °, contre 45 ° pour une pompe à chaleur basse température.

Ceci devient alors un avantage dans le cadre de la rénovation éventuelle d’une habitation ancienne, puisque cette température de 65 ° est adaptée au fonctionnement et au chauffage de radiateurs en fonte. En faisant le choix d’une PAC à haute température, il est donc possible de conserver des radiateurs en fonte déjà installés et de limiter ainsi le coût et l’impact des travaux à l’intérieur de la maison. Cette économie sur les travaux permet de compenser un prix d’achat supérieur à celui des pompes à chaleur basse température.

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