Les pompes à chaleur sont en vogue auprès des foyers français.
Véritables alliées de la transition écologique grâce à leurs très faibles consommations énergétiques, elles présentent le double avantage d’être respectueuses de l’environnement et du portefeuille.
Cependant, fonctionnant avec un système différent des chaudières classiques, leurs installations méritent que l’on s’y intéresse de plus près.

Guide d’installation : les pompes à chaleur air-air et air-eau

Les PAC air-air et air-eau sont les deux modèles les plus courants, car ils présentent de nombreux avantages tout en étant plus simples d’installation que les pompes à chaleur géothermales.
La première étape dans un projet d’installation d’une pompe à chaleur est l’étude thermique préalable. Cette étude, que font souvent les installateurs de pompes à chaleur, permet de connaître le taux de déperdition thermique de votre logement, et donc de connaître vos besoins en termes de puissance.

Le dimensionnement de votre PAC est en effet important. Une pompe à chaleur sous-dimensionnée ne réussira pas à vous procurer le confort thermique auquel vous êtes habitué.

Une PAC trop puissante réussira parfaitement à chauffer votre logement, mais ira de pair avec un surcoût inutile à l’achat de l’appareil, un surcoût à l’installation et une surconsommation d’électricité.

Le dimensionnement de la pompe à chaleur se fait en fonction de la déperdition calorifique de votre logement, de sa superficie et du type de convecteur (radiateur, plancher chauffant…). La zone climatique est également à prendre en compte. Un bon dimensionnement de la pompe à chaleur est la clef pour réussir à faire des économies d’énergie, n’hésitez donc pas à faire appel à un professionnel à ce sujet.

À ce propos, si vous souhaitez bénéficier d’un indicateur simple pour comparer des pompes à chaleur, il faut se pencher de plus près sur le COP. Le coefficient de performance vous donne en effet une bonne indication de la performance énergétique des différents modèles que vous pourriez acheter.

Les pompes à chaleur air-eau peuvent se décliner en deux installations possibles. Si vous possédez déjà un système de radiateur à eau, il vous est alors possible de remplacer votre chaudière par une PAC et de la brancher sur le circuit d’eau déjà existant.

La PAC ira alors chercher l’air chaud de l’extérieur, le comprimera pour lui apporter de l’énergie, et transmettra ensuite la chaleur au circuit d’eau de votre logement. La deuxième option d’installation est la création d’un plancher chauffant, avec un circuit de tuyaux passant dans le sol. C’est ici le même système, simplement la pompe à chaleur transmettra l’énergie à un autre circuit d’eau.

Il faut également savoir que les pompes à chaleur air-eau peuvent également fournir de l’eau chaude sanitaire. Cependant, la plupart des modèles n’ont pas la puissance nécessaire pour faire cela en autonomie. Coupler une PAC avec un ballon d’eau chaude existant peut donc compenser ce point tout en réduisant vos factures d’électricité ou de gaz. Les pompes à chaleur air-air reprennent le même mécanisme de fonctionnement. Toutefois, le vecteur de chaleur sera ici de l’air soufflé dans le logement après avoir été chauffé.
Un atout de cette pompe à chaleur est qu’elle est plus facilement adaptable à un plus grand nombre de logements.

De plus, de nombreux modèles de PAC air-air offrent également la possibilité de climatiser le logement en été, en inversant leurs modes de fonctionnement. 

Les pompes à chaleur géothermiques : le guide d’installation

Les PAC géothermiques fonctionnent sur le même principe, mais diffèrent dans l’application de celui-ci. En effet, le milieu où la pompe ira puiser de la chaleur n’est plus ici l’air extérieur, mais le sol. Ceci se faisant de deux manières différentes.

La plus simple consiste en un maillage de tuyaux dans le sol à faible profondeur, afin de capter la chaleur de celui-ci. Cette méthode est la plus simple, mais est surtout adaptée à des logements neufs à la campagne, une grande partie du jardin devant en effet être retournée pour y mettre le circuit d’eau. La deuxième technique consiste à creuser un puits profond pour y faire passer une boucle de tuyaux d’eau.

Cette technique, plus coûteuse, à également ses avantages. En effet, le sol en profondeur garde la même température toute l’année. C’est donc une technique à privilégier si l’on habite dans une zone très froide l’hiver.

Les PAC géothermiques, bien qu’étant les plus efficaces, sont cependant plus coûteuses. Si vous souhaitez donc remplacer votre chaudière par un de ces modèles, n’hésitez pas à demander les aides qu’offre l’Etat pour ce type de projet.

L’obtention de toutes les aides disponibles ne se fait toutefois qu’à la condition de faire appel à un professionnel certifié RGE, pour Reconnu Garant de l’Environnement.