FONCTIONNEMENT BILAN THERMIQUE

rapport bilan thermique

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Le bilan thermique est une étude qui consiste à mesurer les performances thermiques et énergétiques d’un logement. Cette étude permet de faire le point sur les éventuelles déperditions de chaleur afin de mieux orienter les travaux de rénovation énergétique dans une habitation.
Sur quoi est basée cette analyse thermique approfondie ?
Et comment se déroule-t-elle exactement ?

Fonctionnement bilan thermique

 

Le principe du bilan thermique

Le principe de base du bilan thermique est d’évaluer la consommation énergétique globale d’un logement à travers l’étude des variations de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur. L’idée est de fournir des données précises sur les éventuelles déperditions de chaleur qui affectent le confort thermique dans le bâtiment.
Pour atteindre cet objectif, le diagnostic thermique se déroule en plusieurs étapes :

  • L’inspection des installations existantes
  • La prise des mesures
  • L’insertion des données dans un logiciel ECO RGE
  • L’analyse des résultats

 

Comment fonctionne un bilan thermique ?

Voici les différentes étapes d’un diagnostic thermique, à quelle partie de la maison elles s’appliquent et leur objectif.

Inspecter les installations existantes

Vous souhaitez évaluer la performance énergétique de votre maison dans un objectif d’économie d’énergie ?
Pour réaliser une étude complète et précise, le spécialiste du diagnostic thermique commencera par inspecter les installations existantes. Il s’agit en quelque sorte d’une phase de collecte de données. Cela consiste à analyser l’état global du local en tenant compte de certains indicateurs tels que le bâti, l’orientation du bâtiment, le système de chauffage, l’isolation thermique et la ventilation.

Le bâti

À ce niveau, le thermicien étudie la structure du bâtiment dans son ensemble. L’objectif est de vérifier avec minutie certains éléments du bâti : murs, cloisons, combles, toitures… Durant cette intervention, le professionnel relève tous les signes et défauts qui traduisent une mauvaise performance thermique. Il peut s’agir par exemple de traces d’humidité sur les murs, de la présence de champignons ou de moisissure dans les combles ou de l’apparition de salpêtre sur les cloisons intérieures. Ces différents éléments servent d’indices au thermicien durant le diagnostic énergétique.

L’orientation du logement

L’orientation d’une maison est l’un des principaux facteurs qui impactent sa performance énergétique. En effet, les besoins de chauffage ou de refroidissement d’une maison dépendent en grande partie des apports de chaleur externes. Dans un bâtiment orienté sud par exemple, les besoins de chauffage seront sans doute amoindris en hiver. Par contre, les besoins de refroidissement risquent d’être plus élevés en été.

Pour évaluer la performance énergétique de votre maison et proposer une solution optimale d’économie d’énergie, le technicien tient également compte de son orientation. Celle-ci est souvent estimée en degré en partant de l’orientation nord. Mais elle peut prendre des formes plus génériques suivant une orientation ouest, sud-ouest, est, sud-est…

Le chauffage

Principale métrique du confort thermique dans un logement, le système de chauffage fait partie des indicateurs de performance que le diagnostiqueur évalue durant l’inspection des installations existantes. Un chauffage défectueux se traduit généralement par une consommation énergétique anormale ou un mauvais confort thermique. Sur ce point, le thermicien se charge d’évaluer l’ensemble des dispositifs de chauffage que vous utilisez. D’une part, il vérifie l’état et le fonctionnement du dispositif central : chaudière, radiateur électrique, pompe à chaleur… Pour cela, il doit contrôler l’étanchéité de l’appareil, sa durée de vie et son efficacité, en fonction des besoins de chauffage au moment de l’analyse.

D’autre part, le technicien vérifie la bonne marche du réseau de distribution associé au dispositif central. Dans le cas d’une pompe à chaleur par exemple, les vérifications porteront sur les tuyauteries de distribution, les robinets à boisseau, le collecteur de distribution… Par contre, s’il s’agit d’une chaudière à condensation, ce sont les composants du circuit hydraulique qui seront vérifiés. Il s’agit notamment du circulateur, du disconnecteur, du corps de chauffe, du vase d’expansion et de l’électrovanne.

 

 

L’isolation
Fonctionnement audit energetique

Pour réaliser un bilan thermique complet, le technicien s’attarde également sur la qualité de l’isolation. L’objectif ici c’est de vérifier l’efficacité de l’isolation en évaluant certains critères principaux tels que :

  • La qualité des vitrages
  • L’épaisseur des parois
  • Le type de sols
  • La nature et la qualité des matériaux utilisés

Pour commencer, il vérifie si les murs sont isolés à l’intérieur ou à l’extérieur. Après cela, il réalise un diagnostic complet de l’isolation au niveau des murs, dans les combles et dans les cloisons.

De plus, le professionnel chargé de l’opération identifie les éventuels ponts thermiques du bâtiment et vérifie s’ils sont isolés efficacement. Ce n’est qu’après cette étape qu’il donnera une appréciation précise de l’isolation complète du logement.

La ventilation

Toujours durant le processus d’inspection des installations existantes, le diagnostiqueur analyse également le système de ventilation. Il vérifie notamment si ce dernier permet d’évacuer convenablement l’humidité. Il vérifie également si le système de ventilation installé assure un renouvellement constant de l’air intérieur.

Inspecter à la caméra thermique

Pour confirmer les informations recueillies durant l’inspection manuelle, le professionnel analyse l’enveloppe du logement à l’aide d’une caméra thermique. Cet outil lui permet de visualiser la façon dont le flux thermique est transféré entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Il pourra ainsi identifier toutes les zones de déperdition ainsi que les locaux dans lesquels la consommation thermique est élevée.

Prendre des mesures

Après l’inspection des installations existantes s’ensuit la prise de mesures. À cette étape, le technicien estime les déperditions thermiques, les pertes énergétiques et la performance globale du logement en cours d’analyse. Cette prise de mesures concerne généralement les surfaces des pièces et celles des parois vitrées.

Surface des pièces

Pour avoir une idée précise du niveau de confort thermique dans un bâtiment, le thermicien doit calculer le volume (en m3) du local. Pour cela, il doit déterminer la superficie de chaque pièce chauffée, ainsi que sa hauteur sous-plafond. Cette prise de mesure exclut tous les locaux non chauffés. Il s’agit entre autres du garage, du balcon et de la véranda.

Surface de parois vitrées

Dans la procédure de la prise de mesure, le diagnostiqueur relève également la superficie de certaines parois vitrées. Celles-ci comprennent notamment les fenêtres et les baies vitrées des locaux dans lesquels le chauffage est utilisé. Les superficies de ces parois sont prises en considération pour calculer avec précision les taux de déperditions dans le local analysé.

Insérer les données dans un logiciel ECO RGE

Fonctionnement etude thermique

Le but ici, c’est de traiter les informations recueillies durant l’inspection des installations et la prise de mesure. Cette étape consiste à saisir les données dans un logiciel ECO RGE pour une analyse complète. L’analyse des données via cet outil permet de calculer instantanément les performances du bâtiment examiné.
En fonction des résultats obtenus, le logiciel indique les travaux de rénovation les plus adaptés, pour corriger les défauts thermiques du local et optimiser l’économie d’énergie.

De plus, il fournit une estimation plus ou moins précise du coût global des travaux ainsi que les aides financières auxquelles le propriétaire peut prétendre.

Pour assumer toutes ses fonctions, le logiciel utilisé doit être à la fois efficace et conforme aux normes relatives aux interventions des entreprises RGE (reconnues garantes de l’environnement). C’est pourquoi, chez Lesinstallateurs.fr, nous utilisons un logiciel « Éco Artisan » reconnu dans la démarche RGE. Avec cet outil d’analyse, nos techniciens réaliseront pour vous des simulations de rénovation énergétique à la fois précises et pertinentes.

Analyser les résultats

Une fois que les informations sont insérées dans le logiciel ECO RGE, ce dernier génère systématiquement des résultats complets et précis tels que :

  • L’étiquette énergie du logement analysé
  • L’estimation de la consommation énergétique
  • L’estimation en kilo watts (kW) des déperditions thermiques

Sur la base de ces résultats, le thermicien établit un rapport clair et détaillé du diagnostic, avec des propositions d’amélioration pour réduire votre consommation énergétique.

Calculer les aides

En fonction des travaux d’amélioration envisagés, vous pouvez bénéficier de plusieurs aides financières proposées par l’État et les organismes privés. Parmi celles-ci figurent :

  • MaPrimeRenov
  • Les aides de l’ANAH
  • Les CEE
  • L’EcoPTZ

Cette dernière étape du bilan thermique consiste à calculer le montant des aides auxquelles vous pouvez prétendre.

MaPrimeRenov

Lancé en janvier 2020, MaPrimeRénov est un dispositif destiné à financer les travaux de rénovation énergétique dans un logement individuel. Ce dispositif fixe le montant du forfait selon le niveau de revenu de chaque ménage bénéficiaire :

  • MaPrimeRénov bleu (les ménages à revenu très modeste)
  • MaPrimeRénov jaune (les ménages à revenu modeste)
  • MaPrimeRénov violet (les ménages à revenu intermédiaire)

Ainsi, pour les mêmes travaux d’amélioration énergétique, un ménage à revenu très modeste percevra une prime plus importante qu’un ménage à revenu intermédiaire. Pour être éligible à cette prime, la construction de votre logement doit être achevée depuis 2 ans minimum.

Les aides de l’ANAH

Les aides de l’Agence nationale de l’amélioration de l’habitat (ANAH) couvrent les travaux d’amélioration énergétique réalisés sur des résidences appartenant aux ménages ayant des ressources modestes ou très modestes. Le montant de cette subvention dépend principalement de votre niveau de revenus. Pour les ménages aux ressources très modestes, l’aide de l’ANAH correspond à 50% du coût total (HT) des travaux, avec un plafond de 10 000 €. Par contre, elle s’élève à 35% du montant total (HT) des travaux, avec un plafond de 7000 euros.

Pour souscrire à une subvention de l’ANAH, votre logement doit avoir plus de 15 ans à la date de la demande.

Les CEE

Les CEE (Certificats d’économie d’énergie) sont des aides financières proposées par les fournisseurs d’énergie pour couvrir partiellement ou totalement les travaux de rénovation énergétique réalisés par les particuliers. Ce type d’aide peut prendre différentes formes : prime, bons d’achat, réductions…

Le montant d’une prime CEE varie d’un fournisseur à l’autre en fonction de plusieurs facteurs. Ce montant peut atteindre plusieurs centaines d’euros selon les travaux réalisés. Pour bénéficier de la meilleure subvention possible, il est souvent conseillé de comparer les offres de plusieurs fournisseurs.

L’Eco-PTZ

L’éco-prêt à taux zéro (EcoPTZ) est un dispositif mis en place par l’État pour financer les travaux d’économie d’énergie dans un logement personnel. Il permet de bénéficier d’un prêt allant de 7 000 à 30 000 euros selon l’ampleur des travaux réalisés. Contrairement au dispositif MaPrimeRenov et aux aides de l’ANAH, cette subvention n’est pas soumise à des conditions de ressources. Cependant, jusqu’en décembre 2021, elle est accessible uniquement pour les logements construits après le 1er janvier 1948. Tous les bâtiments dont la construction est achevée avant cette date sont exclus.

Schéma bilan thermique

Lorsque le bilan thermique est correctement réalisé, il permet d’en ressortir les éventuelles zones de déperdition de chaleur ainsi que les proportions de perte pour chaque zone identifiée. Voici à quoi cela ressemble dans la pratique :

bilan thermique

 

D’après cette infographie, les déperditions de chaleur se répartissent suivant une proportion de 30% par la toiture, 20% par l’air renouvelé, 20% à travers les murs, 15% à travers les fenêtres, 10% par le plancher du bas et 10% via les ponts thermiques. Dans ce cas précis, les travaux d’amélioration doivent porter sur ces principaux éléments.